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by Erwann FEST Classé sous :Non classé
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Retracer les 50 années d’histoire de la MJC de Quintin relève de la gageure. Il s’est passé tellement de choses pendant ces cinq décennies qu’il est impossible de tout relater. Et puis, être exhaustif serait étourdissant… ! Je préfère évoquer les grandes étapes, souligner ce qui me parait être le sens directeur à chaque palier, et en retirer des enseignements pour aujourd’hui…Je demande pardon à l’avance à ceux qui se sont engagés depuis des années dans l’association, je vais citer très peu de noms, d’abord parce que les listes seraient longues, et aussi parce que je risque d’en oublier un certain nombre… !
D’abord, quelques mots sur l’origine des MJC et leurs fondements. Elles sont nées au lendemain de la Libération, d’un mouvement de la Résistance en 1944, la République des Jeunes. Il s’agissait de sortir de l’ornière des mouvements pétainistes, de développer des initiatives nouvelles et innovantes en direction de la jeunesse, de lier jeunesse et culture dans une perspective d’éducation populaire. – je vais revenir sur cette idée d’éducation populaire -. En mars 1946, la République des Jeunes devient la Fédération des Maisons de Jeunes. Et c’est André Philip, professeur d’université, résistant, plusieurs fois ministre, l’un des fondateurs plus tard du PSU, qui a créé la Fédération Française des MJC en 1948.
Il établissait une conjonction entre trois traditions plus anciennes, qui depuis la fin du 19è siècle, avaient le projet de comprendre le monde, de s’y situer, de participer à la vie du pays, de former des citoyens actifs, engagés dans la transformation de ce monde.
Vous verrez tout à l’heure que ces courants ont pu inspirer les initiateurs de cette MJC…
Dans leurs 20 premières années, les MJC ont accueilli essentiellement la jeunesse populaire, pour lui rendre accessible les loisirs et la culture, la rendre actrice et responsable de ses loisirs. Il s’agissait ainsi de mettre en place des lieux de rencontre, où cette jeunesse allait pouvoir se former, échanger, pratiquer des activités réservées auparavant à une élite sociale.
Je voudrais maintenant reformuler rapidement les fondements de L’Education Populaire. Cette dernière entend favoriser une émancipation collective et individuelle par des activités éducatives et culturelles en dehors du système scolaire, dans trois directions :
Et la MJC de Quintin dans cette mouvance ? Venons-y…D’abord, jusqu’au milieu des années 60, rien n’existe.
C’est en août 1965 qu’un Foyer de jeunes se constitue, autour de jeunes adultes et d’adolescents de la génération des babyboomers. Il est hébergé rue du Mal Leclerc, là où on a installé beaucoup plus tard un relais enfance. En octobre 1968, il se constitue en association MJC, demandant son affiliation à la FRMJC en novembre 1968. L’officialisation, avec la parution au JO, se fera en janvier 1969. Ce rassemblement reçoit l’appui de M. de Bagneux, sénateur-maire de Quintin. M. de Bagneux poursuit ainsi un double objectif : d’abord, donner satisfaction à la nombreuse génération montante, mais aussi, et c’était clairement sa volonté, proposer un cadre où toute la population pourrait se retrouver en dépassant l’antagonisme breton rituel entre les laïcs et les cathos, clivage particulièrement installé à Quintin. Il a fallu du temps pour s’accepter, se comprendre et travailler ensemble, mais cela a fonctionné. Ma première surprise, en entrant au CA de cette maison en 1977, fut de découvrir la présence en tant que membres de droit, de représentants éminents des « deux bords », comme on disait…M. Guy Duault pour le patronage la Jeanne d’Arc, M. Lucien Perret pour l’Amicale Laïque ; l’abbé Le Colléter, directeur de JeanXXIII, Hervé Mélou pour le collège Le Volozen, en tant que membres associés. Et je peux dire, moi l’enseignant public, que j’ai vécu d’emblée ici une vraie laïcité, dépassant les rivalités idéologico-politiques dans la menée de projets communs. D’autres ont succédé à ces pionniers : je voudrais citer Gérard Crespel, Joseph Levée, Christian Logéat…
Au début, donc à la charnière des années 60/70, le CA était une instance assez formelle, qui intégrait les camps opposés en les faisant travailler ensemble. Il contrôlait et couvrait l’organe où étaient lancées les initiatives, le Conseil de Maison, émanation des activités. Il faut préciser que d’emblée, les jeunes du Foyer d’origine avaient dépassé les clivages…
En octobre 1970, la MJC quitte la rue du Mal Leclerc pour intégrer cet imposant ensemble dans lequel elle se trouve toujours, ce complexe Salle des fêtes – MJC. Le projet initial était nettement plus ambitieux, puisqu’il avait été imaginé une grande salle de théâtre-cinéma de 640 places, avec fosse d’orchestre, à laquelle se joignait une salle des fêtes plus petite cependant que celle réalisée finalement…C’était la Passerelle avant l’heure…! Et aujourd’hui, cet équipement est trop petit, puisque des activités sont conduites dans d’autres locaux, et que cette grande salle est tellement utilisée qu’il est inenvisageable depuis plusieurs années d’y installer des expositions de plusieurs jours… !
Les activités se sont progressivement développées dans de multiples directions, en suivant les modes et les goûts du temps. Il s’agissait donc d’organiser des activités de loisirs accessibles au plus grand nombre, d’en démocratiser la pratique.
Aussi, au départ, les contributions des participants étaient-elles symboliques, les animateurs tous bénévoles, seuls des défraiements matériels étaient permis. Parmi les premières activités, citons le ping-pong, le tennis, le canoë-kayak, le théâtre, la sérigraphie, pour fabriquer les affiches…Et des concerts, du chant, des rencontres…
Les années 70 ont été celles de la civilisation des loisirs, comme on disait. Alors, on voit fleurir l’artisanat de loisirs, la poterie, le tissage, la peinture sur soie, le macramé, la photographie, mais aussi la gymnastique volontaire féminine, la danse, la musique, avec les manifestations qui mettaient en valeur ces pratiques, expositions, comme la Création parmi nous, et galas de danse ou fêtes associant toutes les sections.
La MJC s’est alors ouverte à tous les âges, à d’autres publics, devenant Maison pour tous. En juin 1975, se formait le club de la Roche longue, club du 3è âge de la MJC, dont plus tard, je me retrouverais président de fait à 34 ans, étant invité d’honneur du Bal des jonquilles, car on mettait les formes chez M. Nonet, puis M. Forget… !
C’est également au milieu des années 70 qu’ont démarré les actions en direction du milieu scolaire, de la maternelle aux lycées.
Mais, des évolutions structurelles et organisationnelles importantes s’étaient opérées. D’abord, un directeur, personnel de la FRMJC, était arrivé en 1971. Et en 1975, deux animateurs sont désormais rétribués, en danse et en karaté.
Outre que la présence d’un directeur a entraîné un grand développement, le nombre d’adhérents passant de 230 en 1970, à 350 en 1973, 600 en 1981, puis à 1200 en 1990, elle a surtout modifié le fonctionnement de l’association, en instituant un partenariat tripartite entre l’association de base, la collectivité contributrice, c’est-à-dire la mairie de Quintin, et la Fédération des MJC. La FR garantissant l’indépendance du personnel mis à disposition, la mairie assurant le financement par des conventions pluriannuelles, la MJC pouvait proposer et développer ses projets associatifs dans une co-construction négociée avec les partenaires institutionnels. Ce ne fut pas toujours facile, surtout quand l’association lançait des cycles d’animations dans le domaine culturel sur des problèmes de société. Il a fallu parfois convaincre des élus ou des responsables institutionnels de la pertinence des thèmes abordés, lorsque l’on cherchait à approfondir l’information sur des sujets de société où il n’y avait pas automatiquement unanimité. Mais la MJC était ainsi dans sa mission de contribution à la formation du citoyen, pour lui permettre de comprendre et d’agir. Et nous savons que cet apprentissage citoyen a permis à certains bénévoles, ici et dans d’autres MJC, de prendre ensuite des responsabilités électives, professionnelles, ou dans des instances supérieures de l’animation culturelle…
Bien entendu, les animations socio-culturelles ont touché un très grand nombre de domaines, sur des modes d’expression très variés, depuis les ateliers de pratique, les rencontres débats, jusqu’aux expositions, spectacles de musique, de danse, théâtre, chansons, cirque, sans parler des sports, qui ont pris au fil des années une place prépondérante dans la MJC. Je vais revenir à la fin sur la problématique de l’action culturelle dans cette MJC.
Les offres d’activités ont connu un développement exponentiel dans les années 70, avec l’arrivée comme je l’ai déjà signalé de la professionnalisation de l’encadrement, pour des raisons de compétences professionnelles requises, ou parce que des fédérations sportives ont exigé des professeurs diplômés. Alors se sont développés des questionnements internes, sur la place restant désormais au bénévolat d’origine, sur l’engagement des professionnels dans des animations programmées en dehors de leurs cours. C’est la cause de la tension qui existe toujours entre l’organisation d’activités en prestations de services, et le maintien de la dynamique de l’Education Populaire, dont la perspective reste bien entendu l’autonomie et la responsabilisation du citoyen. Or, on a vu évoluer les comportements vers le non engagement d’usagers consommateurs, les bénévoles qui acceptaient de prendre des responsabilités se retrouvant moins nombreux, et se lamentant sur la passivité de la majorité des adhérents.
Dès la fin des années 70, la MJC était fréquentée par des non Quintinais. En 1980, sur 600 adhérents, 45% étaient non Quintinais, et au cours des années 90, le pourcentage était devenu celui d’aujourd’hui : 70 /30, correspondant en gros au poids démographique relatif de chaque commune. Cela posait bien entendu le problème de la participation financière des communes alentour. Nous avons essayé de démontrer, de convaincre, j’ai personnellement pris mon bâton de pèlerin, mais en vain à l’époque, car il n’y avait aucune obligation de contribution. En 1995, la MJC prenait symboliquement le nom de MJC du Pays de Quintin. Cette situation qui perdurait a néanmoins fragilisé la structure, car tout reposait sur l’engagement financier de la ville de Quintin. Je dois saluer la volonté des municipalités quintinaises successives d’avoir tenu leur contrat sur les locaux, le poste de directeur, et celui de l’entretien. Mais cette contribution forte empêchait quelque part tout rajout pour aider à une politique culturelle. Ce n’est qu’en 2002 qu’a enfin été prise en compte une participation au CLSH par l’intercommunalité de l’époque, et en 2007, une clé de répartition par commune aux frais de fonctionnement était adoptée. Quasi 37 années, ce fut bien long…On pourrait parler de recherche d’épuisement… !
Depuis l’arrivée d’un nouveau directeur en 1983, un secteur d’activités a vu le jour, et s’est développé jusqu’à devenir prépondérant dans l’organisation de la MJC aujourd’hui, c’est celui de l’Accueil de Loisirs Sans Hébergement, qui prend en charge un large secteur enfance-jeunesse, sur les mercredis et les vacances. Ici encore, la MJC a été pionnière dans ses propositions et ses mises en place, assurant une vraie subsidiarité dans un cadre associatif, par rapport aux communes qui n’avaient ainsi pas de service enfance à créer en propre. L’ALSH ainsi gérée a été bien comprise par la Communauté de communes de Quintin, qui a fait confiance à la MJC par des suites de conventionnements. Cela a créé des emplois, dont il a fallu assurer la pérennité, responsabilité de la MJC, et cela a pesé aussi sur les postes déjà existants de direction et de secrétariat. Toute cette organisation aurait nécessité un poste de coordination à temps plein dès le départ, ce sera en 2012 seulement, et une fonction dédiée de gestion et de comptabilité. Après quelques mois d’incertitude liée à un statut juridique à mettre au point, l’ALSH de la MJC et ex communauté de communes vient de signer un conventionnement avec St Brieuc Armor Agglomération, et c’est une bonne chose. Il reste que les tâches d’organisation et de gestion sont toujours lourdes, et ne sont pas vraiment prises en compte.
Je passerai sur l’épisode navrant des TAP, qui fut aussi délégué à l’association au niveau organisation, gestion, et emploi : joli casse-tête que ces emplois, en particulier au moment de la rentrée scolaire, qui est aussi celle de la MJC…!
La MJC offre une sécurité juridique, administrative et organisationnelle, qui permet l’ouverture à de nombreuses pratiques, selon les demandes du moment. Certaines activités ainsi créées, sous la couverture de la MJC, ont pu se développer, devenir des sections importantes, comme le judo, la boxe française et le basket. D’autres ont pris leur autonomie, tout en restant membres adhérents associés, comme le Club cyclo ou le Club de la Roche Longue. D’autres encore ont pris leur indépendance : le rink hockey était au départ une activité de la MJC, et le QRC a pris son envol en 1975…Enfin, d’autres ont éclos, et ont disparu…Qui se souvient d’activités comme le karaté, l’atelier mécanique cyclomoteurs, le Taï Chi Chuan, le Viet Vo Dao, l’Aïkido, plus la première école de musique, le rugby, hélas parti ailleurs… Récemment la zumba ou la danse country. Cela signifie que la pérennité de la structure permet les innovations et les essais sans risques, avec cependant la visée d’une maîtrise financière.
La MJC a été un instrument d’intégration des nouveaux arrivants sur Quintin, et l’on sait que des familles se sont installées sur le territoire parce qu’il y avait cette offre très large.
Il faudrait encore parler des impulsions sur des projets inter-associatifs, de la collaboration ancienne avec le Comité des Fêtes et le cinéma le Rochonen, ou de montages plus ambitieux, dont le point de départ fut sans doute les Fêteries Gourmandes en 1985 et 86 en réunissant douze associations, jusqu’au Festival des Chanteurs de rue où la MJC s’engageait dès 1997. Au passage, à propos des bénévoles, et de leurs regrets sur le non engagement des usagers consommateurs, il faut quand même dire le plaisir que l’on prend en tant que bénévole justement, à organiser des évènements festifs. Voilà un beau retour de connivence et d’amitié partagée… ! Depuis 21 ans, la MJC organise à chaque rentrée le Forum des associations de façon décentralisée, c’est-à-dire en faisant une rotation sur les communes du Pays de Quintin. Et puis ajouter le PAVA, Point d’Accueil à la Vie Associative, lieu de renseignements et de conseils sous l’égide de la MJC.
Aujourd’hui, de nouvelles orientations se prennent, dans le cadre d’une action plus sociale : les jardins partagés, des ateliers de rencontre et d’échanges de savoir-faire pour les familles, et les Citoyens connectés pour une aide sur la maîtrise du numérique. La MJC, devenue Espace de Vie Sociale, remplit plus que jamais sa mission, en accompagnant dans des actions de formation et de solidarité des personnes qui pourraient se retrouver en marge de ce monde fragmenté, qui va trop vite pour certains. Créer du lien, proposer des espaces de rencontre et de partage de compétences, s’engager dans l’économie solidaire : les modalités changent, mais les objectifs gardent leur permanence… Je voudrais encore citer les actions en direction des jeunes, alors que l’on peut regretter parfois leur manque de présence. La MJC a été pionnière dans le lancement des Juniors Associations, et plus récemment dans la création de la Coopérative Jeunesse de Service, deux initiatives qui ont permis à des adolescents de se lancer dans la prise de responsabilité…Et nous avons constaté avec bonheur que certains d’entre eux sont ensuite devenus des militants actifs dans les associations, sont entrés dans les instances dirigeantes, alors que d’autres en ont fait leur projet professionnel en se lançant dans des formations d’animation… C’est ainsi que les relais se passent…!
Pour terminer, je voudrais braquer les projecteurs, et ce sera de circonstance (…!) sur l’action culturelle. La MJC de Quintin n’a jamais oublié le « C » de son sigle Maison des Jeunes et de …la Culture. Mais, association sans véritable budget dédié, elle a toujours fait avec les moyens du bord, utilisant au début les recettes des bals, mais la source s’est tarie au début des années 2000, puis des bénéfices réalisés sur les activités, ce qui est problématique, ou encore les opportunités de la diffusion de propositions d’organismes départementaux, l’ODDC22, puis Itinéraire bis, ou la FDMJC. Elle n’a jamais eu de professionnel sur ce secteur, mais des commissions de bénévoles avec le directeur et les animateurs de sections. Il y a toujours eu une volonté de présenter de la qualité, tout en offrant des tarifs accessibles, avec un budget contrôlé. Mais avec une organisation basée sur le bénévolat, la programmation fut parfois intermittente, et la MJC n’a pu au fil des ans constituer un public d’habitués. Cela dit, avec ces incertitudes d’organisation, et le fait que nous avons toujours eu du mal à faire comprendre aux élus qu’une action culturelle était structurellement quasi toujours déficitaire, même dans les actions réussies, la MJC a proposé par exemple depuis dix ans 44 conférences rencontres débats, et 53 spectacles…! Or, voici que l’association vient d’être reconnue pôle culturel du sud de St Brieuc Armor Agglomération. Sans doute est-ce dû au constat de cette volonté jamais démentie d’une offre culturelle sur le Pays de Quintin depuis 50 ans…Mais cela ne pourra se maintenir que si la reconnaissance s’accompagne d’un minimum de budget alloué.
Comme pour l’ALSH, l’agglomération devra prendre en compte un fonctionnement associatif. Il faudrait aussi que les élus de St Brieuc et de sa périphérie, dont les communes ont pour beaucoup d’entre elles investi dans l’institutionnalisation de l’action culturelle avec la construction d’équipements culturels spécifiques, mesurent le différentiel entre un service culturel et un fonctionnement associatif. Ainsi, ils pourront peut-être mieux entendre la modestie d’une demande d’aide financière qui permettrait effectivement de mettre en place une programmation régulière à Quintin…
Au fil des années, la MJC de Quintin a su asseoir sa place dans le paysage local. Elle est désormais reconnue, certains disent incontournable…
Lorsque M. de Bagneux a quitté ses fonctions de maire en 1983, il m’a invité une dernière fois au château. Nous avons échangé, et lorsque nous nous sommes quittés, il m’a dit des mots qui me sont restés gravés, mais que je n’ai jamais révélés publiquement. Il m’a dit : « Gardez-moi cette MJC ! » Textuellement… Je ne sais s’il craignait quelque chose, en tous cas, il ne m’a rien précisé…36 ans après, je pense que son vœu de rassembler la population a été largement exaucé… !
Cependant, j’ai envie de rebondir, en m’adressant aux responsables actuels et à venir : « Gardez-nous cette MJC ! »
Henri Boitard
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Dans une intervention courte et musclée, donnée lors du forum Entreprendre pour la culture, Jean-Louis Laville, enseignant-chercheur en socio-économie, a dénoncé une tendance à l’uniformisation culturelle autour de l’entrepreneuriat, pour mettre en avant le monde associatif et ses capacités d’hybridation, de mutualisation, de bricolage. lire la suite ici
©crédit photos www.profession-spectacle.com
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les volontaires européens étaient à Dinan pour participer au week end de l’Europe organisé par Intercultura et l’asso Steredenn.
Animations dans l’espace public pour parler EUROPE, MOBILITÉ/MIGRATIONS, CITOYENNETÉ et INTERCULTURALITÉ à la veille des élections.
Vendredi: petit déjeuner européen, exercices d’apprentissage interculturels, Visite heureupéenne de Dinan
Samedi: Matinée interculturelle puis balade interculturelle et européenne l’après midi orchestrée par les volontaires.
Merci à Philippe, Roberto, Fabrice, François et Louisa des associations Steredenn et Intercultura pour leur accueil sur ces 2 jours!
Évènement organisé avec le soutien d’Europ’Armor
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Dans le cadre du projet de partenariat stratégique SVE (Service Volontaire Européen) porté par la fédération des MJC, un temps régional de valorisation du projet a été organisé au lycée Jules Lesven à Brest le 16 mai 2019.
En présence de Mme Forough Salami Dabka, vice présidente au Conseil Régional de Bretagne, 45 personnes étaient présentes pour participer à cette journée de témoignages et d’échanges.
L’après midi, parallèlement à un atelier sur l’accompagnement des volontaires pour les tuteur.rice.s, les volontaires européens ont animé des ateliers sur le thème de l’Europe et de l’interculturalité auprès des lycéens de Jules Leesven.
Ce projet de partenariat participe à la création de liens entre l’éducation formelle et non formelle en permettant à des jeunes européens de mener des missions sur les thèmes de la citoyenneté de la solidarité internationale, de l’interculturalité dans les lycées bretons. En Bretagne, MJC et lycées participent conjointement à l’accueil de volontaires dans leurs structures.
Ce projet de coopération régionale réunit 7 structures associatives de l’éducation non formelle (les BIJ de Brest et de Lorient, la MAPAR à Redon, JTM, la ligue de l’enseignement des Côtes d’Armor, Gwennili et la FDMJC22). Il vise à la fois l’accueil de 20 volontaires européens par an dans les lycées bretons, mais aussi la mise en place d’activités complémentaires (formation à des méthodes d’animation active, travail de recherche sur les déclencheurs à l’engagement chez les jeunes, réalisation de vidéos et mise en œuvre de projets collectifs de volontaires).
Brest le 16 mai 2019
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Les MJC de Bretagne dans le contexte politique et économique actuel : quel modèle économique ?